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L’association Pow’Her
Objet de l’association Pow’Her :
“Pow’Her est une association régie par la loi du 1er juillet 1901, dédiée à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles faites aux plus jeunes femmes et aux jeunes filles.
L'association a pour objet d'accompagner et soutenir les jeunes femmes et filles victimes de violences, sous toutes leurs formes (physiques, psychologiques, économiques, sexuelles, etc.). Elle a également pour mission de sensibiliser, informer et former le grand public, les professionnel·les et les institutions sur les questions relatives aux violences faites aux femmes et aux filles.
Au service de l’intérêt général, l’association s’engage à promouvoir l’égalité de genre, les droits des femmes et des filles et leur pouvoir d’agir.
Son action se développe en toute indépendance philosophique, confessionnelle, syndicale et politique. Elle incarne une action féministe et inclusive.
L’association peut être amenée à cette fin à organiser tous types d’évènements publics au besoin culturel de nature à augmenter la prévention des violences faites aux jeunes femmes et filles ainsi que leur protection.
Plus largement, l’association, qui demeure apolitique, se réserve la possibilité de contribuer à l’animation du débat démocratique, à la vie des idées, à la recherche et à l’amélioration des politiques publiques.”
Un bureau au LAO Pow’Her
(© Jeanne Franck)
Fondée le 4 novembre 2024, l’association Pow’Her a repris la gestion du Lieu d’Accueil et d’Orientation Pow’Her depuis le 1er janvier 2025, suite à un transfert d’activité par l’association FIT - Une femme, un toit, dans une démarche d’émancipation associative féministe.
L’association FIT - Une femme, un toit, qui accueille et accompagne les jeunes femmes isolées et précaires depuis 1969, était chargée de la gestion du LAO Pow’Her depuis sa création en septembre 2019.
Un rendez-vous avec une éducatrice
(© Aliénor Carrière)
Fidèle à l’esprit de la maxime « Seule, on va plus vite, ensemble, on va plus loin », le LAO Pow’Her s’est toujours attaché à co-construire ses projets avec les jeunes femmes qu’il accompagne. L’objectif : les inclure pleinement dans la vie et l’animation de ce lieu qu’elles investissent.
Le nom « Pow’Her », le logo et les éléments graphiques du LAO reflètent cette approche collaborative. Ces derniers ont été imaginés lors d’ateliers participatifs animés par Fanny Muller et Émilie Desjardins. Les couleurs, les objets et les silhouettes qui composent l’identité visuelle du lieu incarnent la vision et les aspirations des jeunes femmes elles-mêmes.
Le conseil d’administration
Présidente : Adiaratou Sakira
Après des études en Management de projets socio-éducatifs, j'ai débuté ma vie professionnelle dans un centre social associatif de Seine-et-Marne en tant que référente familles. J'ai ensuite voulu participer à accompagner le développement de l'offre de services à destination des familles en Seine-Saint-Denis, j'ai donc intégré la Caisse d'allocations familiales de la Seine-Saint-Denis en tant que Conseillère technique en action sociale experte parentalité, avant de rejoindre une association de protection de l'enfance pour occuper un poste de Cheffe de projet d'une Maîtrise d'œuvre urbaine et sociale à Clichy-sous-Bois avec pour mission principale d'accompagner les familles en situation de relogement dans la réappropriation de leur nouveau cadre de vie.
C'est après cette expérience professionnelle que j'ai souhaité me concentrer sur l'accompagnement du public jeunes. En effet, j'ai été confrontée et frappée à la fois des nombreux freins, difficultés et obstacles rencontrés dans leur vie (sur le plan de l'orientation scolaire, de l'insertion professionnelle, les différentes formes de violences qu'ils et elles vivaient au quotidien...) mais également de leur souhait de (se) construire et de mener une vie (extra)ordinaire sans trop savoir comment s'y prendre.
Je me suis dans le même temps formée au coaching, j'ai créé mon activité que j'ai centrée sur un coaching en développement personnel et professionnel en direction des jeunes femmes.
Cela fait donc maintenant presque 10 ans que je travaille avec ce public et que je forme des professionnel·le·s intervenant auprès de ces dernières.
Secrétaire : Amélie Videau
Suite à mes études en sciences politiques, j'ai travaillé auprès de différents publics sur l'accès au droit et aux services publics. Convaincue que nous sommes chacune les premières expertes de notre vie, il m'importe de co-construire des dispositifs d'accompagnement et de protection pour et par les personnes qui en ont le plus besoin.
Féministe, j'ai eu l'opportunité de connaître différentes réalités sociales de par le monde. Les violences de genre et le danger permanent que subissent les filles et les femmes où qu'elles soient m'ont très vite indignée. Intégrant alors qu'il s'agissait d'un enjeu de société, je me suis consacrée pendant 10 ans aux politiques dédiées à éradiquer ces violences. J'ai accompagné des victimes de mariage forcé, d'excision, de violences conjugales, travaillé en sensibilisation et formation et développé plusieurs dispositifs de protection.
Touchée par l'ampleur des violences dès la jeunesse, je me suis impliquée sur plusieurs projets spécifiques auprès de jeunes femmes. J'ai travaillé au sein des Observatoires de lutte contre les violences faites aux femmes de Paris et de Seine-Saint-Denis où j'ai développé l'outil Violentomètre et collaboré aussi sur le projet LAO Pow’Her lors de sa création.
J'intègre le bureau de l'association, fière du chemin déjà parcouru par l'ensemble des jeunes accompagnées et de l'équipe. Je souhaite mettre ma force au service d'un projet nécessaire pour chacune et chacun, porteur d'un avenir plus juste.
Trésorière : Sylvie Liger
Après des études en économétrie, j’ai exercé plus de vingt ans en tant que comptable et contrôleuse de gestion au sein de directions financières du secteur assurantiel.
J’ai travaillé ensuite cinq années dans le milieu associatif ; et plus particulièrement en lien avec les violences faites aux femmes puisque j’ai accompagné les débuts du LAO Pow’Her. C’est au cours de cette période que j’ai découvert l’ampleur de ce problème de société, et que, me sentant concernée en tant que femme et mère, j’ai décidé de faire plus : j’ai repris mes études afin de devenir soignante, et je prends aujourd’hui une part active au sein du bureau de l’association Pow’Her.